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Á Sa Sainteté François,
les Carmélites Déchaussées
de Bethlehem
au jour de la canonisation
de leur sœur
Marie de Jésus Crucifié
(Mariam Baouardy)
offrent, reconnaissantes
Le 17 mai 2015
Présentation
Les documents reproduits ici font partie du Fonds d'archives du Carmel de Bethléem sur Sœur Marie de Jésus Crucifié (Mariam Baouardy), aujourd'hui proclamée Sainte de l'Église universelle. Ces quelques documents écrits sont particulièrement précieux puisque, comme nous le savons, elle était semi-analphabète.
La préservation de ces documents a connu une histoire agitée : les religieuses du Carmel de Bethléem ont toujours essayé de les conserver jalousement, mais elles ont malheureusement échoué dans cet objectif pour trois raisons :
- la première raison est liée au support lui-même : en fait, il s’agissait le plus souvent de bouts de papier de mauvaise qualité, donc soumis à une détérioration naturelle au fil du temps.
-la deuxième était due au choix inadéquat du mode de préservation utilisé lors de moments critiques liés aux conflits politiques que cette région a traversés : les sœurs ont cru bien faire, pour les protéger d’une destruction éventuelle, en cachant les documents dans les oculi du caveau destiné aux membres de la communauté, qui se trouve dans la crypte de l'église du monastère Les documents ont été ainsi soumis à un taux très élevé d'humidité, provoquant moisissures et écaillage.
-la troisième raison a été que, dans l’intention de les préserver de l’humidité, ces documents ont été placés à l’intérieur de sacs de plastique, ce qui a favorisé la prolifération de la moisissure et a aussi empêché le papier de respirer.
En Décembre 1996, un jeune couple, ami de la Prieure qui était alors Mère Saint Joseph du Cœur Immaculé, venu de Sicile en pèlerinage à Bethléem pour remercier Jésus pour la naissance de leur enfant – grâce reçue par l’intercession de Mariam –, ayant eu entre les mains les manuscrits de la Bienheureuse, a compris l’urgence de la situation. Devant l'état de détérioration des précieux manuscrits, ces personnes ont convaincu la prieure de la nécessité d’une restauration immédiate, avant qu'ils ne soient perdus à jamais.
La prieure, compte tenu de leur compétence et de la grande dévotion qu’ils montraient envers Mariam, leur a confié les documents qu’ils ont emportés en Sicile, afin de les sauver par une restauration. Le couple était un ami proche de l'évêque Sotir Ferrara, de l’éparchie de Piana degli Albanesi. Dans son éparchie, dans la commune de Mezzojuso (PA) étaient présents les Pères Basiliens, excellents restaurateurs des ouvrages en papier. C’est à eux qu’ils ont confié la restauration des documents. Les moines, avec leur compétence et leur habileté, ont réalisé une œuvre magistrale et sauvé ainsi le précieux matériel.
TOUT LE MATÉRIEL EST DIVISÉ EN SIX SECTIONS ET UNE ANNEXE :
- EXERCICES D'ÉCRITURE
- PENSÉES
- PRIÈRES
- BILLETS AUX SŒURS
- IMAGES
- PROFESSION RELIGIEUSE
- ANNEXE
1. Dans la première section, il y a divers exercices d'écriture. Mariam, était analphabète quand elle entra au Carmel de Pau. Les moniales se sont efforcées de lui apprendre à lire et à écrire pour lui permettre de faire partie des moniales de chœur pour la récitation de l'Office Divin. Mais tous les efforts fournis par soeur Mariam n’ont pas abouti. En fait, elle était capable d'écrire quelques lignes en faisant de gros efforts et très mal, même du point de vue du graphisme, et avec grande efforts. Ce sont des exercices d'écriture, allant de petites lignes verticales de voyelles et de quelques mots, les religieuses lui demandant de copier de façon répétée soit sa signature soit la formule de sa profession religieuse.
2. La deuxième partie comprend les billets donnés aux sœurs, lors d'occasions spéciales, contenant des pensées suggérant des réflexions qu’elle voulait leur proposer afin d’attirer leur attention et d’augmenter leur ferveur pour une vie plus sainte.
3. Le troisième type recueille les prières écrites sur de simples morceaux de papier ou sur l’envers de quelque image. Mariam aimait écrire et donner la prière à l'Esprit Saint, qui lui avait été enseignée au cours d'une extase, ou encore d'autres invocations particulières à donner à ses sœurs, au directeur spirituel ainsi qu’à d'autres personnes qui lui étaient proches.
4. Les lettres aux sœurs sont l'objet de la quatrième partie. Souvent, nous ne trouvons comme autographe que le début et la signature du billet, le reste du message est écrit sous la dictée à l'une des sœurs qui l’a aidée en lui servant de secrétaire, étant donné la difficulté que la sainte avait pour écrire.
5. Dans la cinquième section, nous trouvons les images, elles sont presque toujours imprimées quant au recto, et une pensée ou une prière est écrite au verso. Il y a d'autres images saintes faites par elle, selon la tradition du lieu avec composition florale faite de fleurs qu’elle a elle-même cueillies, faites sécher et collées, en mémoire des lieux saints, et surtout de Bethléem.
6. La sixième section contient la copie finale de sa profession religieuse, établie après plusieurs tentatives.
7. Il a été délibérément ajoutée, en ANNEXE, la lettre de réponse que le cardinal Giovanni Simeoni, Préfet de la Congrégation de la Propaganda Fidei a écrit en pensant qu'elle était la Mère Prieure du Carmel de Bethléem, en réponse à la lettre que Mariam avait envoyé au pape pour demander l'autorisation de la fondation d'une maison pour la Congrégation des Pères de Bétharram. Ce document est très précieux pour l'histoire du Carmel de Bethléem, et démontre également la simplicité et la sainte audace de Mariam qui pouvait écrire même au Pape lorsqu’il s’agissait de questions particulièrement importantes à ses yeux, et pour lesquelles elle avait été inspirée par Dieu.
Nous ne pouvons conclure cette note, sans une pensée de gratitude à ceux qui, avec amour et dévotion envers la Bienheureuse Marie de Jésus Crucifié, ont permis que ce précieux patrimoine, voué à une ruine certaine, ait pu arriver jusqu’à nous et être transmis aux générations futures.
Album de photos
A BOOK FOR THE POPE
To His Holiness Pope Francis
The Discalced Carmelites of Bethlehem
on the day of the canonization of their sister,
Mariam of Jesus Crucified
(Mariam Baouardy).
offer gratefully
17 May 2015
Introduction
The documents which are reproduced here are held in the part of the archives of the Carmelite convent in Bethlehem which are about Sister Mariam of Jesus Crucified (Mariam Baouardy). She has today been proclaimed a saint by the universal church. These few written testimonies are rare and hence very precious, considering how little ability Mariam had as a writer, being almost illiterate.
The story of how these documents were preserved has been turbulent and confused. The Carmelite nuns in Bethlehem have always tried to protect them jealously. But regrettably they have failed for three reasons:
1) firstly, owing to the paper. In fact it was often low quality scrap paper and therefore subject to natural deterioration owing to the passage of time.
2) second was the inappropriate places in which the documents were sometimes preserved. With the aim of preserving the precious material from being destroyed during various wars in which these territories were involved, the nuns kept them inside the sepulchers intended for members of the community, in the monastery church crypt. Hence the documents were subjected to a very high level of humidity which caused mould and flaking.
3) the third reason was the way in which the documents were preserved. They were placed in plastic bags, with the idea of protecting them better. In this way, the spread of mould was favored; at the same time the paper was prevented from breathing.
The preservation of these documents is a turbulent history. The nuns of the Carmelite Convent of Bethlehem have tried always to zealously protect them, but unfortunately they failed in their objective for three reasons: the first reason was due to the paper. In fact it was a question of scrapes of paper, often of poor quality, hence subject to natural deterioration with the passing of time. The second reason the inadequate preservation due to contingent circumstances. In order to protect this precious material from destruction, during different wars in which this land has been involved, the nuns put them in the niches destined for the burial of the members of the community in the crypt of the Church of the monastery. Thus these documents were submitted to very high levels of humidity which caused mould and flaking. The third reason was the way the documents were preserved. They were placed in plastic bags thinking to preserve them better. This favored the spread of mould and at the same time impeded the paper from breathing.
In December 1996 a young married couple from Sicily, friends of the Prioress, who at that time was Mother St. Joseph of the Immaculate Heart, went on pilgrimage to Bethlehem to give thanks both to Jesus for the birth of their son and to Mariam whose intercession they had invoked to obtain this grace. When they saw the manuscript material of the Blessed Mariam, they were aware of its serious state of deterioration and they made clear to the Prioress the urgent necessity to restore it before it would be too late and thus avoid the risk of losing it forever. The Prioress, taking into account their experience and their great devotion to Mariam, gave them the documentation. They took it to Sicily in order to restore it. This couple was close friend of the Bishop Sotir Ferrara, Eparch of Piana degli Albanesi, and in the Eparchy in Mezzojuso (PA) there were Basilian Fathers, who were excellent restorers of paper material. Thus the material was confided to them for its restoration. The monks with their capacity and skill, did their work excellently, and definitively saved the precious material.
The entire body of material can be divided into six sections, with an appendix.
1 ) Exercises in writing
2 ) Thoughts
3 ) Prayers
4 ) writings to the Sisters
5 ) pictures and images
6 ) religious profession
7 ) appendix
In the first section, there are various writing exercises. Mariam was illiterate when she entered the Carmelite house in Pau. The nuns tried very hard to teach her to read and write. This was with the aim that Mariam be able to be part of the nun’s choir, for the reciting of divine office, but all their efforts failed. In fact, she was only ever able to write a few lines with great effort; she did so very badly (even from a graphic point of view) and with great difficulty. These lines were writing exercises which ranged from consonants to vowels and some words. The nuns made her copy out these exercises repeatedly, whether it was her signature or the words of her religious profession.
The second section includes notes given to the Sisters on special occasions. These contain thoughts and reflections, which she wanted to put to them, in order to draw their attention and inspire their fervor for an ever holier life.
The third section gathers together the prayers written on simple scraps of paper or on the back of some holy card. Mariam loved writing down and handing on the prayer to the Holy Spirit which she had been taught during an ecstasy or other individual prayers. She loved to give these to the Sisters, or to her spiritual director, or other people close to her.
The theme of the fourth section is Mariam’s writings for the Sisters. Often the only part we find written in Mariam’s hand is the beginning and the signature on the note; the rest of the message was dictated and written down by one of the Sisters who carried out the role of secretary, because of the difficulty the saint had in writing.
In the fifth section are the pious images. They are almost always printed on the front side, and on the back is written a thought or a prayer. There are other images she made herself in the local tradition of floral compositions, using flowers she herself gathered, dried and prepared, in memory of the Holy Places, and especially Bethlehem.
The sixth section includes the final copy of her religious profession, drawn up after repeated attempts to write it.
The reply by Cardinal Giovanni Simeoni, Prefect of the Sacred Congregation for the Propagation of the Faith has been deliberately added as an appendix. He wrote to Mariam thinking she was the Mother Prioress of the Carmelite priory of Bethlehem. This was in reply to the letter Sister Mariam had sent to the Pope asking authorization to found a house of the Congregation of the Fathers of Betharram. Such a document is extremely valuable for the history of the Carmelite priory of Bethlehem. Furthermore it shows Mariam’s simplicity of heart and her saintly courage in writing to the Pope himself concerning matters which were particularly important to her, and about which she was inspired by God.
We cannot end this message without a word of thanks for those who, out of love and devotion to Saint Mariam of Jesus Crucified, have made it possible for this precious heritage, (which was heading towards certain destruction), to come down to us and made it possible for it to be passed on to future generations.
LIBRO PER IL PAPA
A BOOK FOR THE POPE
To His Holiness Pope Francis
The Discalced Carmelites of Bethlehem
on the day of the canonization of their sister,
Mariam of Jesus Crucified
(Mariam Baouardy).
offer gratefully
17 May 2015
Introduction
The documents which are reproduced here are held in the part of the archives of the Carmelite convent in Bethlehem which are about Sister Mariam of Jesus Crucified (Mariam Baouardy). She has today been proclaimed a saint by the universal church. These few written testimonies are rare and hence very precious, considering how little ability Mariam had as a writer, being almost illiterate.
The story of how these documents were preserved has been turbulent and confused. The Carmelite nuns in Bethlehem have always tried to protect them jealously. But regrettably they have failed for three reasons:
1) firstly, owing to the paper. In fact it was often low quality scrap paper and therefore subject to natural deterioration owing to the passage of time.
2) second was the inappropriate places in which the documents were sometimes preserved. With the aim of preserving the precious material from being destroyed during various wars in which these territories were involved, the nuns kept them inside the sepulchers intended for members of the community, in the monastery church crypt. Hence the documents were subjected to a very high level of humidity which caused mould and flaking.
3) the third reason was the way in which the documents were preserved. They were placed in plastic bags, with the idea of protecting them better. In this way, the spread of mould was favored; at the same time the paper was prevented from breathing.
The preservation of these documents is a turbulent history. The nuns of the Carmelite Convent of Bethlehem have tried always to zealously protect them, but unfortunately they failed in their objective for three reasons: the first reason was due to the paper. In fact it was a question of scrapes of paper, often of poor quality, hence subject to natural deterioration with the passing of time. The second reason the inadequate preservation due to contingent circumstances. In order to protect this precious material from destruction, during different wars in which this land has been involved, the nuns put them in the niches destined for the burial of the members of the community in the crypt of the Church of the monastery. Thus these documents were submitted to very high levels of humidity which caused mould and flaking. The third reason was the way the documents were preserved. They were placed in plastic bags thinking to preserve them better. This favored the spread of mould and at the same time impeded the paper from breathing.
In December 1996 a young married couple from Sicily, friends of the Prioress, who at that time was Mother St. Joseph of the Immaculate Heart, went on pilgrimage to Bethlehem to give thanks both to Jesus for the birth of their son and to Mariam whose intercession they had invoked to obtain this grace. When they saw the manuscript material of the Blessed Mariam, they were aware of its serious state of deterioration and they made clear to the Prioress the urgent necessity to restore it before it would be too late and thus avoid the risk of losing it forever. The Prioress, taking into account their experience and their great devotion to Mariam, gave them the documentation. They took it to Sicily in order to restore it. This couple was close friend of the Bishop Sotir Ferrara, Eparch of Piana degli Albanesi, and in the Eparchy in Mezzojuso (PA) there were Basilian Fathers, who were excellent restorers of paper material. Thus the material was confided to them for its restoration. The monks with their capacity and skill, did their work excellently, and definitively saved the precious material.
The entire body of material can be divided into six sections, with an appendix.
1 ) Exercises in writing
2 ) Thoughts
3 ) Prayers
4 ) writings to the Sisters
5 ) pictures and images
6 ) religious profession
7 ) appendix
In the first section, there are various writing exercises. Mariam was illiterate when she entered the Carmelite house in Pau. The nuns tried very hard to teach her to read and write. This was with the aim that Mariam be able to be part of the nun’s choir, for the reciting of divine office, but all their efforts failed. In fact, she was only ever able to write a few lines with great effort; she did so very badly (even from a graphic point of view) and with great difficulty. These lines were writing exercises which ranged from consonants to vowels and some words. The nuns made her copy out these exercises repeatedly, whether it was her signature or the words of her religious profession.
The second section includes notes given to the Sisters on special occasions. These contain thoughts and reflections, which she wanted to put to them, in order to draw their attention and inspire their fervor for an ever holier life.
The third section gathers together the prayers written on simple scraps of paper or on the back of some holy card. Mariam loved writing down and handing on the prayer to the Holy Spirit which she had been taught during an ecstasy or other individual prayers. She loved to give these to the Sisters, or to her spiritual director, or other people close to her.
The theme of the fourth section is Mariam’s writings for the Sisters. Often the only part we find written in Mariam’s hand is the beginning and the signature on the note; the rest of the message was dictated and written down by one of the Sisters who carried out the role of secretary, because of the difficulty the saint had in writing.
In the fifth section are the pious images. They are almost always printed on the front side, and on the back is written a thought or a prayer. There are other images she made herself in the local tradition of floral compositions, using flowers she herself gathered, dried and prepared, in memory of the Holy Places, and especially Bethlehem.
The sixth section includes the final copy of her religious profession, drawn up after repeated attempts to write it.
The reply by Cardinal Giovanni Simeoni, Prefect of the Sacred Congregation for the Propagation of the Faith has been deliberately added as an appendix. He wrote to Mariam thinking she was the Mother Prioress of the Carmelite priory of Bethlehem. This was in reply to the letter Sister Mariam had sent to the Pope asking authorization to found a house of the Congregation of the Fathers of Betharram. Such a document is extremely valuable for the history of the Carmelite priory of Bethlehem. Furthermore it shows Mariam’s simplicity of heart and her saintly courage in writing to the Pope himself concerning matters which were particularly important to her, and about which she was inspired by God.
We cannot end this message without a word of thanks for those who, out of love and devotion to Saint Mariam of Jesus Crucified, have made it possible for this precious heritage, (which was heading towards certain destruction), to come down to us and made it possible for it to be passed on to future generations.
LIBRO PER IL PAPA
A Sua Santità Francesco
le Carmelitane Scalze di Betlemme
nel giorno della canonizzazione
della loro consorella
Maria di Gesù Crocifisso
(Mariam Baouardy)
Riconoscenti offrono
17 maggio 2015
Presentazione
I documenti, qui riprodotti, sono conservati presso l’archivio del Carmelo di Betlemme nel Fondo archivistico riguardante Suor Maria di Gesù Crocifisso (Mariam Baouardy), oggi proclamata Santa della Chiesa universale. Queste poche testimonianze scritte sono una rarità preziosa viste le sue capacità minime, in quanto semianalfabeta.
La conservazione di questi documenti ha avuto una vicenda travagliata, le monache del Carmelo di Betlemme hanno cercato sempre di custodirli gelosamente, ma purtroppo non sono riuscite nel loro intento per tre motivi: il primo motivo è dovuto al supporto cartaceo, trattasi infatti di ritagli di carta, spesso, di qualità scadente, pertanto soggetta a deterioramento naturale nel tempo; il secondo è stato la inadeguata conservazione avvenuta in momenti contingenti, in quanto al fine di proteggere dalla distruzione il prezioso materiale durante i vari conflitti, che hanno visto coinvolti questi territori, le monache lo hanno conservato dentro le sepolture destinate ai membri della comunità, nella cripta della chiesa conventuale. La carta è stata così sottoposta ad un altissimo tasso di umidità provocando muffe e sfaldamento; il terzo è stato quello di conservare, pensando di preservarlo meglio, il materiale dentro buste di plastica, favorendo in questo modo sia il prolificare di muffe sia impedendo alla carta di respirare.
Nel dicembre del 1996, una coppia di giovani sposi siciliani, amici della priora pro tempore Madre Saint Joseph de le Coeur Immaculé, venuti in pellegrinaggio a Betlemme per ringraziare Gesù per la nascita del loro bimbo e Mariam alla quale si erano rivolti per ottenere la grazia per la sua intercessione, avendo visionato il materiale manoscritto della Beata, ne capirono il grave stato di deterioramento e fecero presente alla priora l’urgente necessità del restauro prima che fosse troppo tardi per non rischiare di perderlo definitivamente. La priora, vista la competenza e la grande devozione verso Mariam, diede loro la documentazione, che la portarono in Sicilia, al fine di salvarla con un restauro. La coppia era molto amica del Vescovo Sotìr Ferrara Eparca di Piana degli Albanesi, dove nella sua Eparchia a Mezzojuso (PA) erano presenti i Padri Basiliani, eccellenti restauratori di materiale cartaceo, affidarono, quindi, a loro le carte per il restauro. I monaci con la loro bravura e maestria, eseguendo in maniera magistrale il lavoro, hanno salvato definitivamente il prezioso materiale.
Tutto il materiale è suddiviso in sei sezioni più un’appendice:
- Esercizi di scrittura
- Pensieri
- Preghiere
- Scritti alle consorelle
- Immaginette
- Professione religiosa
- Appendice
Nella prima sezione sono raccolti i vari esercizi di scrittura. Mariam, essendo analfabeta, quando arrivò al Carmelo di Pau le monache si adoperarono a insegnarle a leggere e scrivere al fine di poter fare parte delle monache coriste per la recita dell’Ufficio Divino, ma tutto ciò ebbe un esito negativo. Infatti ella con grande sforzo riuscì a scrivere, in modo assai scorretto, anche dal punto di vista grafico, poche righe e con molta difficoltà. Sono prove di scrittura, dalle aste alle vocali e di qualche parola, le monache gliele facevano ricopiare ripetutamente, come la sua firma o la formula della sua Professione religiosa.
La seconda sezione comprende i biglietti donati alle consorelle, in occasioni particolari, contenenti pensieri di riflessione che voleva proporre alla loro attenzione per infervorarle sempre più a una vita santa.
La terza raccoglie le preghiere scritte su semplici pezzetti di carta o sul retro di qualche immaginetta. Mariam amava scrivere e regalare la preghiera allo Spirito Santo, che le era stata insegnata durante un’estasi, o altre invocazioni particolari per donarle alle consorelle, sia al direttore spirituale che ad altre persone a lei care.
Gli scritti alle consorelle sono l’oggetto della quarta sezione. Spesso troviamo come scritto autografo solo l’inizio e la firma del biglietto, il resto del messaggio è scritto sotto dettatura da una delle consorelle, che fungeva da segretaria, data la difficoltà che la Santa aveva nello scrivere.
Nella sezione quinta troviamo le immaginette, esse sono quasi sempre a stampa sul recto, e sul verso un pensiero o una preghiera manoscritta. Sono presenti altre immaginette realizzate da lei, secondo la tradizione del luogo con delle composizioni floreali di fiorellini da lei raccolti, essiccati e composti, a ricordo dei Luoghi Santi e in modo particolare di Betlemme.
La sesta sezione contiene la copia definitiva della sua Professione religiosa, stilata dopo svariati tentativi di copiatura.
È stata volutamente aggiunta, come appendice, la lettera di risposta che il Cardinale Giovanni Simeoni, Prefetto della Congregazione di Propaganda Fide le scrisse pensando che fosse la Madre Priora del Carmelo di Betlemme in risposta alla missiva che Mariam aveva inviato al Papa per chiedere l’autorizzazione per la fondazione di una casa della Congregazione dei Padri di Bétharram. Tale documento è molto prezioso per la storia del Carmelo di Betlemme, e inoltre dimostra la sua semplicità e santo ardire nello scrivere anche al Papa, per cose che le stavano particolarmente a cuore, e per le quali era stata ispirata da Dio.
Non possiamo concludere questa nota senza rivolgere un pensiero di gratitudine a chi, con amore e devozione verso santa Maria di Gesù Crocifisso, ha fatto sì che questo prezioso patrimonio, destinato a una sicura rovina, sia giunto a noi e possa essere trasmesso alle generazioni future.
le Carmelitane Scalze di Betlemme
nel giorno della canonizzazione
della loro consorella
Maria di Gesù Crocifisso
(Mariam Baouardy)
Riconoscenti offrono
17 maggio 2015
Presentazione
I documenti, qui riprodotti, sono conservati presso l’archivio del Carmelo di Betlemme nel Fondo archivistico riguardante Suor Maria di Gesù Crocifisso (Mariam Baouardy), oggi proclamata Santa della Chiesa universale. Queste poche testimonianze scritte sono una rarità preziosa viste le sue capacità minime, in quanto semianalfabeta.
La conservazione di questi documenti ha avuto una vicenda travagliata, le monache del Carmelo di Betlemme hanno cercato sempre di custodirli gelosamente, ma purtroppo non sono riuscite nel loro intento per tre motivi: il primo motivo è dovuto al supporto cartaceo, trattasi infatti di ritagli di carta, spesso, di qualità scadente, pertanto soggetta a deterioramento naturale nel tempo; il secondo è stato la inadeguata conservazione avvenuta in momenti contingenti, in quanto al fine di proteggere dalla distruzione il prezioso materiale durante i vari conflitti, che hanno visto coinvolti questi territori, le monache lo hanno conservato dentro le sepolture destinate ai membri della comunità, nella cripta della chiesa conventuale. La carta è stata così sottoposta ad un altissimo tasso di umidità provocando muffe e sfaldamento; il terzo è stato quello di conservare, pensando di preservarlo meglio, il materiale dentro buste di plastica, favorendo in questo modo sia il prolificare di muffe sia impedendo alla carta di respirare.
Nel dicembre del 1996, una coppia di giovani sposi siciliani, amici della priora pro tempore Madre Saint Joseph de le Coeur Immaculé, venuti in pellegrinaggio a Betlemme per ringraziare Gesù per la nascita del loro bimbo e Mariam alla quale si erano rivolti per ottenere la grazia per la sua intercessione, avendo visionato il materiale manoscritto della Beata, ne capirono il grave stato di deterioramento e fecero presente alla priora l’urgente necessità del restauro prima che fosse troppo tardi per non rischiare di perderlo definitivamente. La priora, vista la competenza e la grande devozione verso Mariam, diede loro la documentazione, che la portarono in Sicilia, al fine di salvarla con un restauro. La coppia era molto amica del Vescovo Sotìr Ferrara Eparca di Piana degli Albanesi, dove nella sua Eparchia a Mezzojuso (PA) erano presenti i Padri Basiliani, eccellenti restauratori di materiale cartaceo, affidarono, quindi, a loro le carte per il restauro. I monaci con la loro bravura e maestria, eseguendo in maniera magistrale il lavoro, hanno salvato definitivamente il prezioso materiale.
Tutto il materiale è suddiviso in sei sezioni più un’appendice:
- Esercizi di scrittura
- Pensieri
- Preghiere
- Scritti alle consorelle
- Immaginette
- Professione religiosa
- Appendice
Nella prima sezione sono raccolti i vari esercizi di scrittura. Mariam, essendo analfabeta, quando arrivò al Carmelo di Pau le monache si adoperarono a insegnarle a leggere e scrivere al fine di poter fare parte delle monache coriste per la recita dell’Ufficio Divino, ma tutto ciò ebbe un esito negativo. Infatti ella con grande sforzo riuscì a scrivere, in modo assai scorretto, anche dal punto di vista grafico, poche righe e con molta difficoltà. Sono prove di scrittura, dalle aste alle vocali e di qualche parola, le monache gliele facevano ricopiare ripetutamente, come la sua firma o la formula della sua Professione religiosa.
La seconda sezione comprende i biglietti donati alle consorelle, in occasioni particolari, contenenti pensieri di riflessione che voleva proporre alla loro attenzione per infervorarle sempre più a una vita santa.
La terza raccoglie le preghiere scritte su semplici pezzetti di carta o sul retro di qualche immaginetta. Mariam amava scrivere e regalare la preghiera allo Spirito Santo, che le era stata insegnata durante un’estasi, o altre invocazioni particolari per donarle alle consorelle, sia al direttore spirituale che ad altre persone a lei care.
Gli scritti alle consorelle sono l’oggetto della quarta sezione. Spesso troviamo come scritto autografo solo l’inizio e la firma del biglietto, il resto del messaggio è scritto sotto dettatura da una delle consorelle, che fungeva da segretaria, data la difficoltà che la Santa aveva nello scrivere.
Nella sezione quinta troviamo le immaginette, esse sono quasi sempre a stampa sul recto, e sul verso un pensiero o una preghiera manoscritta. Sono presenti altre immaginette realizzate da lei, secondo la tradizione del luogo con delle composizioni floreali di fiorellini da lei raccolti, essiccati e composti, a ricordo dei Luoghi Santi e in modo particolare di Betlemme.
La sesta sezione contiene la copia definitiva della sua Professione religiosa, stilata dopo svariati tentativi di copiatura.
È stata volutamente aggiunta, come appendice, la lettera di risposta che il Cardinale Giovanni Simeoni, Prefetto della Congregazione di Propaganda Fide le scrisse pensando che fosse la Madre Priora del Carmelo di Betlemme in risposta alla missiva che Mariam aveva inviato al Papa per chiedere l’autorizzazione per la fondazione di una casa della Congregazione dei Padri di Bétharram. Tale documento è molto prezioso per la storia del Carmelo di Betlemme, e inoltre dimostra la sua semplicità e santo ardire nello scrivere anche al Papa, per cose che le stavano particolarmente a cuore, e per le quali era stata ispirata da Dio.
Non possiamo concludere questa nota senza rivolgere un pensiero di gratitudine a chi, con amore e devozione verso santa Maria di Gesù Crocifisso, ha fatto sì che questo prezioso patrimonio, destinato a una sicura rovina, sia giunto a noi e possa essere trasmesso alle generazioni future.
LIBRO PARA EL PAPA
A Su Santidad Francisco
Las Carmelitas Descalzas
de Belén
en el día de la Canonización
de su hermana
María de Jesús Crucificado
(Mariam Baouardy)
ofrecen con gratitud.
17 de mayo de 2015
Presentación
Los documentos, reproducidos aquí, se conservan en los archivos del Carmelo de Belén en el Fondo de Archivos relativo a la hermana María de Jesús Crucificado (Mariam Baouardy), hoy proclamada santa por la Iglesia universal. Estos pocos testimonios escritos son raros y por lo tanto preciosos viendo su mínima capacidad de escritora, en tanto que semianalfabeta.
La preservación de estos documentos ha tenido una historia turbulenta, las monjas del Carmelo de Belén siempre han tratado de protegerlos celosamente, pero lamentablemente fracasaron en su objetivo por tres razones: la primera razón se debe al papel, de hecho se trataba de recortes de papel, a menudo, de mala calidad, por lo tanto sujetos al deterioro natural debido al paso del tiempo; la segunda era la conservación inadecuada ocurrida en momentos contingentes, en los que con el fin de proteger de la destrucción el precioso material durante diversos conflictos en los cuales se vieron involucrados estos territorios, las monjas lo conservaron dentro de las sepulturas destinadas a los miembros de la comunidad en la cripta de la iglesia del monasterio. Así, los documento se vieron sometidos a un altísimo nivel de humedad causando moho y descamación; la tercera razón fue la manera de preservar los documentos. Pensando preservarlos mejor, se colocaron en bolsas de plástico, favoreciendo de este modo, la proliferación del moho y a la vez impidiendo al papel de respirar.
En diciembre de 1996, una pareja de jóvenes esposos sicilianos, amigos de la priora que en ese tiempo era la Madre San José del Corazón Inmaculado, fueron en peregrinación a Belén para agradecer a Jesús por el nacimiento de su hijo y a Mariam, a quien habían invocado para obtener esa gracia a través de su intercesión; después de haber visto el material manuscrito de la Beata se dieron cuenta de su grave estado de deterioramiento y manifestaron a la priora la necesidad urgente de su restauración antes de que fuera demasiado tarde y evitar así el riesgo de perderlo para siempre. La priora, viendo la experiencia de ellos y su gran devoción a Mariam, les dio la documentación, la cual ellos llevaron a Sicilia a fin de salvarla con una restauración. La pareja era amiga muy cercana del Obispo Sotir Ferrara, Eparca de Piana de los Albaneses, y en su Eparquía en Mezzojuso (PA) estaban presentes los Padres Basilianos, excelentes restauradores de material en papel, a quienes confiaron, entonces, los documentos para su restauración. Los monjes con su habilidad y maestría, realizaron magistralmente el trabajo, salvando definitivamente el precioso material.
Todo el material se divide en seis secciones, más un apéndice:
- Ejercicios de escritura
- Pensamientos
- Oraciones
- Escritos a las hermanas
- Imágenes
- Profesión Religiosa
- Apéndice
En la primera sección hay varios ejercicios de escritura. Mariam era analfabeta al entrar en el Carmelo de Pau. Las monjas se esforzaron por enseñarle a leer y a escribir con el fin de que ella pudiera ser parte de las monjas de Coro para la recitación del Oficio Divino, pero todos esos esfuerzos resultaron negativos. De hecho, ella fue capaz de escribir con gran esfuerzo, y muy incorrectamente, incluso desde el punto de vista de gráfico, unas pocas líneas y con mucha dificultad. Son pruebas de escritura, que van desde los bastones a las vocales y algunas palabras, las monjas le hacían copiar repetidamente ya sea su firma o la formula de su Profesión religiosa.
La segunda sección incluye billetes dados a las hermanas, en ocasiones especiales, los cuales contienen pensamientos con reflexiones que deseaba proponerles para atraer su atención y enfervorizarlas cada vez más a una vida santa.
La tercera recoge las oraciones escritas en simples trozos de papel o en la parte posterior de alguna pequeña imagen. A Mariam le encantaba escribir y dar la oración al Espíritu Santo, que le había sido enseñada durante un éxtasis, u otras invocaciones particulares para dar a sus hermanas, o al director espiritual o a otras personas cercanas a ella.
Los escritos a las hermanas son el tema de la cuarta sección. A menudo nos encontramos como autógrafo sólo el comienzo y la firma del billete, el resto del mensaje era dictado y escrito por una de las hermanas que desempeñaba el papel de secretaria dada la dificultad que la Santa tenía para escribir.
En la quinta sección se encuentran las imágenes religiosas, casi siempre están impresas en la parte delantera, y al reverso un pensamiento o una oración manuscrita. Hay otras imágenes hechas por ella misma, según la tradición del lugar con composiciones florales con flores que ella misma recogía, secaba y arreglaba, en memoria de los Santos Lugares, y especialmente de Belén.
La sexta sección contiene la copia final de su profesión religiosa, elaborada después de repetidos intentos de escritura.
Se ha añadido deliberadamente, como anexo, la carta de respuesta que el Cardenal Giovanni Simeoni, Prefecto de la Congregación de Propaganda Fide le escribió pensando que era la Madre Priora del Carmelo de Belén, en respuesta a la carta que Mariam había enviado al Papa para pedir la autorización para la fundación de una casa de la Congregación de los Padres de Betharram. Tal documento es valiosísimo para la historia del Carmelo de Belén, y además demuestra la simplicidad de Mariam y su santa audacia para escribir aún al mismo Papa, de las cosas que para ella eran particularmente importantes, y para las cuales estaba inspirada por Dios.
No podemos concluir esta nota sin un pensamiento de gratitud a los que, con el amor y la devoción a Santa María de Jesús Crucificado, han permitido que este precioso patrimonio, destinado a una ruina segura, haya llegado hasta nosotros y que pueda ser transmitido a las generaciones futuras.
A Su Santidad Francisco
Las Carmelitas Descalzas
de Belén
en el día de la Canonización
de su hermana
María de Jesús Crucificado
(Mariam Baouardy)
ofrecen con gratitud.
17 de mayo de 2015
Presentación
Los documentos, reproducidos aquí, se conservan en los archivos del Carmelo de Belén en el Fondo de Archivos relativo a la hermana María de Jesús Crucificado (Mariam Baouardy), hoy proclamada santa por la Iglesia universal. Estos pocos testimonios escritos son raros y por lo tanto preciosos viendo su mínima capacidad de escritora, en tanto que semianalfabeta.
La preservación de estos documentos ha tenido una historia turbulenta, las monjas del Carmelo de Belén siempre han tratado de protegerlos celosamente, pero lamentablemente fracasaron en su objetivo por tres razones: la primera razón se debe al papel, de hecho se trataba de recortes de papel, a menudo, de mala calidad, por lo tanto sujetos al deterioro natural debido al paso del tiempo; la segunda era la conservación inadecuada ocurrida en momentos contingentes, en los que con el fin de proteger de la destrucción el precioso material durante diversos conflictos en los cuales se vieron involucrados estos territorios, las monjas lo conservaron dentro de las sepulturas destinadas a los miembros de la comunidad en la cripta de la iglesia del monasterio. Así, los documento se vieron sometidos a un altísimo nivel de humedad causando moho y descamación; la tercera razón fue la manera de preservar los documentos. Pensando preservarlos mejor, se colocaron en bolsas de plástico, favoreciendo de este modo, la proliferación del moho y a la vez impidiendo al papel de respirar.
En diciembre de 1996, una pareja de jóvenes esposos sicilianos, amigos de la priora que en ese tiempo era la Madre San José del Corazón Inmaculado, fueron en peregrinación a Belén para agradecer a Jesús por el nacimiento de su hijo y a Mariam, a quien habían invocado para obtener esa gracia a través de su intercesión; después de haber visto el material manuscrito de la Beata se dieron cuenta de su grave estado de deterioramiento y manifestaron a la priora la necesidad urgente de su restauración antes de que fuera demasiado tarde y evitar así el riesgo de perderlo para siempre. La priora, viendo la experiencia de ellos y su gran devoción a Mariam, les dio la documentación, la cual ellos llevaron a Sicilia a fin de salvarla con una restauración. La pareja era amiga muy cercana del Obispo Sotir Ferrara, Eparca de Piana de los Albaneses, y en su Eparquía en Mezzojuso (PA) estaban presentes los Padres Basilianos, excelentes restauradores de material en papel, a quienes confiaron, entonces, los documentos para su restauración. Los monjes con su habilidad y maestría, realizaron magistralmente el trabajo, salvando definitivamente el precioso material.
Todo el material se divide en seis secciones, más un apéndice:
- Ejercicios de escritura
- Pensamientos
- Oraciones
- Escritos a las hermanas
- Imágenes
- Profesión Religiosa
- Apéndice
En la primera sección hay varios ejercicios de escritura. Mariam era analfabeta al entrar en el Carmelo de Pau. Las monjas se esforzaron por enseñarle a leer y a escribir con el fin de que ella pudiera ser parte de las monjas de Coro para la recitación del Oficio Divino, pero todos esos esfuerzos resultaron negativos. De hecho, ella fue capaz de escribir con gran esfuerzo, y muy incorrectamente, incluso desde el punto de vista de gráfico, unas pocas líneas y con mucha dificultad. Son pruebas de escritura, que van desde los bastones a las vocales y algunas palabras, las monjas le hacían copiar repetidamente ya sea su firma o la formula de su Profesión religiosa.
La segunda sección incluye billetes dados a las hermanas, en ocasiones especiales, los cuales contienen pensamientos con reflexiones que deseaba proponerles para atraer su atención y enfervorizarlas cada vez más a una vida santa.
La tercera recoge las oraciones escritas en simples trozos de papel o en la parte posterior de alguna pequeña imagen. A Mariam le encantaba escribir y dar la oración al Espíritu Santo, que le había sido enseñada durante un éxtasis, u otras invocaciones particulares para dar a sus hermanas, o al director espiritual o a otras personas cercanas a ella.
Los escritos a las hermanas son el tema de la cuarta sección. A menudo nos encontramos como autógrafo sólo el comienzo y la firma del billete, el resto del mensaje era dictado y escrito por una de las hermanas que desempeñaba el papel de secretaria dada la dificultad que la Santa tenía para escribir.
En la quinta sección se encuentran las imágenes religiosas, casi siempre están impresas en la parte delantera, y al reverso un pensamiento o una oración manuscrita. Hay otras imágenes hechas por ella misma, según la tradición del lugar con composiciones florales con flores que ella misma recogía, secaba y arreglaba, en memoria de los Santos Lugares, y especialmente de Belén.
La sexta sección contiene la copia final de su profesión religiosa, elaborada después de repetidos intentos de escritura.
Se ha añadido deliberadamente, como anexo, la carta de respuesta que el Cardenal Giovanni Simeoni, Prefecto de la Congregación de Propaganda Fide le escribió pensando que era la Madre Priora del Carmelo de Belén, en respuesta a la carta que Mariam había enviado al Papa para pedir la autorización para la fundación de una casa de la Congregación de los Padres de Betharram. Tal documento es valiosísimo para la historia del Carmelo de Belén, y además demuestra la simplicidad de Mariam y su santa audacia para escribir aún al mismo Papa, de las cosas que para ella eran particularmente importantes, y para las cuales estaba inspirada por Dios.
No podemos concluir esta nota sin un pensamiento de gratitud a los que, con el amor y la devoción a Santa María de Jesús Crucificado, han permitido que este precioso patrimonio, destinado a una ruina segura, haya llegado hasta nosotros y que pueda ser transmitido a las generaciones futuras.
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